Réussir et rater des solutions à des problèmes singuliers généralement mal posés est le lot commun d’une progression industrielle classique.
Combien de modèles automobiles ratés avant de sortir un succès mondial ? Combien de molécules chimiques avortées avant de sortir un médicament « block buster » ? Combien de programmes informatiques buggés avant de mettre sur le marché un logiciel performant et robuste ? Combien d’innovations musicales oubliées avant de produire un tube ?
La tradition occidentale célèbre rarement les succès et a peur de l’échec … pourtant porteurs de connaissances génériques restant à découvrir :
Savoir tirer systématiquement et rigoureusement les leçons apprises de ses succès et de ses échecs est la vertu cardinale de l’Apprentissage Continu de l’Entreprise Performante et Robuste :
« Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit ! »
Proverbe japonais
Nommez au sein de l’entreprise un CKO (Chief Knowledge Officer) – internalisé ou externalisé – chargé d’animer le « Retour d’Expérience en Entreprise Apprenante ».
Célébrez les succès et dédiabolisez les échecs : ils contribuent tous 2 aux 2 facettes d’une même médaille : la Pratique Métier.
A l’issue d’un Cas de Succès, ne considérez pas la Connaissance Métier comme acquise ou stabilisée … elle dispose juste d’un point de confirmation expérimentale supplémentaire.
A l’issue d’un Cas d’Echec, ne l’ignorez pas car il révèle des « trous dans la raquette cognitive » … comprendre l’échec permet d’induire de nouvelles Connaissances génériques à identifier correctement.
Comprenez que la Pratique Métier – qui regroupe Cas de Succès et d’Echec – résulte d’un corps structuré de Connaissances Théoriques conscientes et reproductibles qu’il faut formaliser, vérifier et valider pour maximiser les succès et minimiser les échecs.
Adoptez les méthodes scientifiques de la logique formelle, permettant notamment de déterminer les Taux de Certitude des Connaissances Métier théoriques par confrontation à la Pratique Métier.
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